Nos jeunes comédiens prennent les chemins de traverse de l’absurde, hors de toute réalité. Un stylo à bille de trois mètres cinquante atterrit à l’aube dans le salon. Lors d’une visite au musée, un groupe se mobilise autour d’une question cruciale, pourquoi ne peint-on plus de carpes ? Comment arrêter de fumer quand on ne porte pas de perruque Louis XV ? Des gens, presque normaux comme tout le monde, s’interrogent sur la nécessité de s’appeler Bob, et visitent un salon de coiffure pour goélands. Par des brèches fantasques, ils s’évadent. Et les situations dérapent, et la parole se réinvente en rebonds. C’est la fête du coq à l’âne. Les gens raisonnables s’envolent, se détournent de la rigidité du langage, et visitent le pays réjouissant du non-sens.